Quand Paris était le centre du monde, le méridien 0° passait ici (pour les histoires de méridiens, allez là). La monumentale salle du deuxième étage, nommée d’après les Cassini, est l’endroit originel, celui où une ligne au sol définit ledit mériden. Les marques au sol sont un calendrier zodiacal, selon l’endroit où la lumière du soleil va se projeter à midi (heure solaire). Au dessus de nous, un puits zénithal permit, en 1862, de mesurer la vitesse de la lumière avec une erreur de seulement 0,6%.
Saint-Just Line, la ligne de Richard Long, en schiste rouge, marque cette ligne méridienne, la renforce, mais, franchement, j’ai vu des oeuvres de Long autrement plus fortes. Ici, l’intérêt vient surtout du lieu où elle s’inscrit, des mythes qui flottent autour d’elle.
Une musique étrange de Dennis Oppenheim, avec boîtes à musique et tours sonores, complète le tableau.
C’est jusqu’au 28 mai.